Le site d’habitat de Lo Lladre en Cerdagne (Llo, Pyrénées-Orientales)


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Localisation et contexte topographique

Le site archéologique de Lo Lladre est localisé dans la zone montagneuse occidentale du département des Pyrénées-Orientales, sur la commune de Llo, limitrophe avec l’Espagne. À cet endroit s’étend la Cerdagne, vaste plaine d’altitude logée au cœur de la partie est de la chaîne pyrénéenne. Cette longue échancrure au sein du massif, orientée nord-est/sud-est et culminant entre 1100 et 1600 m d’altitude, constitue un espace de moyenne montagne cerné par des hauts reliefs atteignant, pour les plus importants, plus de 2900 m d’altitude.

Localisation géographique de LoLadre

Le site, un habitat de hauteur implanté sur un éperon rocheux culminant aux alentours de 1600 m d’altitude, est placé au débouché de l’une des vallées d’altitude qui bordent la plaine de la Cerdagne. Il constitue un belvédère naturel bordé d’une falaise rocheuse abrupte de 200 m de hauteur surplombant la rivière du Sègre. La surface sommitale de l’éperon est relativement étroite, se développant en longueur, d’ouest en est, sur un espace rocailleux irrégulier d’un peu plus d’un hectare. Trois secteurs principaux de l’habitat protohistorique dénommés Llo 1, Llo 2 et Llo 3 ont été fouillés, et sont localisés sur la bordure nord-est du sommet de l’éperon, à l’opposé de la falaise. Plus bas s’étendent les pentes plus ou moins abruptes et aménagées en terrasses des flancs ouest et nord-est de l’éminence rocheuse. Au pied de celle-ci est établi l’actuel village de Llo.

Vue du site de Lo Lladre depuis la vallée de Llo. En arrière-plan, la plaine d’altitude de la Cerdagne
Localisation des trois secteurs fouillés en bordure nord-est du sommet de l’éperon rocheux de Lo Lladre et des terrasses environnantes relevées sur photographies aériennes

Historique des recherches

C’est à partir du début des années 1960 que le site de Lo Lladre commence à se faire connaître grâce aux données fournies par Georges Claustres informant que la montagne dominant le village de Llo « porte des traces d’occupation datant de l’âge du bronze final et de l’âge du fer (amphores italiques, céramique campanienne, une fibule de bronze du début de la Tène » (Gallet de Santerre 1962, p. 19). Peu de temps après, Jean Abelanet et Jean Guilaine s’intéressent de plus près au mobilier recueilli sur le site dans un travail plus global visant à mieux cerner les aspects de chronologie de l’âge du Bronze, notamment dans l’Aude et les Pyrénées-Orientales (Guilaine, Abelanet, 1965). Les vestiges étudiés proviennent alors de la collecte en surface de différents « prospecteurs » ainsi que de quelques sondages limités. Seule la stratigraphie de l’un d’entre eux, relevée par G. Claustres, a fait l’objet d’une description sommaire reprise dans l’étude de J. Guilaine (1972). Elle révèle la présence de cinq niveaux différents avec une concentration particulière de vestiges (particulièrement des tessons de céramiques modelées et des fragments d’ossements d’animaux) dans les couches 2 et 3. L’ensemble des éléments recueillis est alors classé globalement à l’âge du Bronze pour une grande partie. La période du Néolithique est aussi attestée. J. Guilaine met également en lumière le caractère particulier que revêt une partie du matériel céramique retrouvé sur le site de Lo Lladre mais également sur d’autres lieux en Cerdagne. La raison en est une « profusion de décors très originaux » (Guilaine, 1972, p. 203) qui détermine un faciès spécifique pour cette région de montagne : le « Bronze cerdan ».

À partir des années 1970 et jusqu’à la fin des années 1980, le gisement de Lo Lladre fait l’objet d’une intense recherche archéologique avec les premières fouilles méthodiques mises en place par Pierre Campmajo sur les trois secteurs du sommet de l’éperon (Campmajo 1983). Depuis ces recherches, le gisement de Lo Lladre est devenu un site de référence tant par l’existence d’une stratigraphie enregistrant des occupations successives sur la longue durée, depuis le Néolithique moyen jusqu’à la fin de l’âge du Fer et durant le Moyen-âge, que par l’importance du nombre de datations radiocarbones réalisées dès les premières recherches, ainsi que la bonne conservation générale des vestiges archéologiques et bioarchéologiques. Ces derniers permettent d’appréhender l’histoire de l’occupation sous différents angles d’approche, par le biais d’études interdisciplinaires.

Les fouilles des années 1970-1980 permettent à P. Campmajo d’étudier les vestiges archéologiques en fonction d’une chronologie relative, grâce à l’étude de la succession des couches stratigraphiques, mais aussi selon une chronologie absolue, à partir des données fournies par les mesures 14C. Une typo-chronologie de référence est alors proposée par P. Campmajo concernant principalement les restes de poteries. Le phasage chronologique ainsi établi a permis également de rediscuter de la datation de certaines céramiques protohistoriques provenant de différents sites de Cerdagne, notamment la poterie richement décorée mise en évidence antérieurement par J. Guilaine. Cette céramique attribuée au « Bronze cerdan » (Guilaine 1971), renommée par P. Campmajo (1983) « céramique à décor cerdan », est alors rapportée au Premier âge du Fer, à la suite des fouilles précédemment effectuées dans un petit abri sous roche (l’Avellanosa) localisé sur le versant sud de la Cerdagne (Campmajo, Guilaine 1971).

Extrait du mobilier céramique mis au jour sur le site de Lo Lladre dans les années 1970-1980. Classement typologique selon la succession des couches stratigraphiques (photo P. Campmajo).

Le secteur de Llo 1 a fait l’objet d’une nouvelle étude archéologique par l’ouverture d’un sondage bordant directement l’ancienne fouille. Elle a été menée entre 2011 et 2013 dans le cadre d’un Programme Collectif de Recherche, dirigé par P. Campmajo, sur la thématique de la transition de l’âge du Bronze à l’âge du Fer (Campmajo et al. 2010, 2012 et 2013) [1] .

Plan général du sondage de Llo 1 et contexte de surface alentour

Une nouvelle perception de la stratification anthropique

Les recherches archéologiques entreprises entre 2011 et 2013 ont donné lieu à un changement de perception de la stratification anthropique du site grâce à une approche méthodologique du terrain renouvelée : tandis que les fouilles des années 1970 étaient fondées sur une approche stratigraphique associée à la notion de coupe de référence – celle-ci étant classiquement effectuée, à cette époque, sur les gisements préhistoriques en grotte ou abris – l’étude de la stratigraphie sur le nouveau sondage de Llo 1 a été menée selon les principes actuellement utilisés en archéologie, comprenant l’adoption du système des US et du diagramme stratigraphique (utilisation du logiciel Le stratifiant ; Desachy 2008). Par cette nouvelle approche, qui vise notamment à comprendre au mieux les processus de mise en place des couches archéologiques, c’est une réévaluation de l’ensemble de la stratigraphie qu’il est possible d’entrevoir, par rapport à l’approche initiale qui en avait été faite. Par conséquent, c’est aussi immanquablement des questions d’ordre chronologique qui sont à reconsidérer.

Le nouveau sondage de Llo 1 a ainsi permis de mettre en évidence une stratigraphie à la fois dense et complexe, rejoignant par certains aspects les types de stratification pouvant être reconnus en contexte urbain : étant issue d’une occupation sur la longue durée, elle comprend, en effet, un certain nombre de couches et de structures imbriquées sur une épaisseur plus ou moins importante et montrant une variabilité dans les trois dimensions. Elle est aussi largement déterminée par des perturbations diverses d’origine anthropique et naturelle.

Les principales unités stratigraphiques identifiées dans le sondage récent de Llo 1 peuvent être rattachées à quatre grandes catégories principales : celles liées à la construction (murs en pierre, sols construits, empierrements, calages de poteau, creusements, remblais d’aménagement ; soles de foyer en terre cuite également existantes mais seulement observées pour l’instant dans les fouilles anciennes), à l’utilisation de l’espace (comblements de fosses, zones de dépotoir, couches de foyer), à la destruction (démolition de structures de mur) et à des couches constituées par des phénomènes d’origine naturelle (actions érosives dues principalement à la pente du terrain : pendage entre 20 % et 50 %).

Zone d’éboulis en cours de fouille dans le nouveau sondage de Llo1 (campagne de fouilles 2013)

Concernant plus spécifiquement les vestiges d’aménagement, outre les restes de murs en pierre bien présents sur toute la hauteur de la stratigraphie, c’est aussi l’existence de restes possibles de bâti en terre qui a été perçue lors de la fouille récente de Llo1 (US 233, 235, 236, 261. Cette hypothèse inédite est fondée sur l’existence de certains niveaux bien caractéristiques et se démarquant du reste de la stratigraphie. Ces derniers pourraient correspondre pour partie à un aménagement de sol ou à la destruction de parois en terre sur un niveau de sol, et pour une autre, à de potentiels restes d’une élévation. Les observations micro-morphologiques préliminaires semblent pour l’instant aller dans le sens de l’hypothèse de la présence de restes d’aménagements en terre. En effet, l’amalgame caractérisant ces niveaux, composé de sable limoneux emballant des cailloutis, peuvent, selon R. Mensan, correspondre à un mortier de terre. De plus, la nature du sédiment de ces couches ne semble pas se retrouver naturellement sur l’éperon, suggérant ainsi un apport de matériau exogène au site et dont l’origine reste à identifier. Les données actuelles de la fouille permettraient de situer la phase de construction de ce probable bâti en terre à l’âge du Bronze final.

Relevé de la coupe n°4 perpendiculaire à la pente du nouveau sondage de Llo1 (campagnes de fouilles 2011-2013)

Quelques résultats préliminaires sur les différents vestiges étudiés à ce jour

Les vestiges céramiques

Les fragments de poterie mis au jour dans le nouveau sondage de Llo1 sont datés de différentes périodes. Les plus récents sont liés à deux principales phases d’occupation médiévale. La période antérieure bien identifiable est celle de la fin de l’âge du Fer, avec des tessons de céramique tournée datables entre la fin du IIIe et le Ier siècle avant J.-C. Le reste du matériel céramique correspond à différentes phases d’occupation antérieures comprenant les périodes de transition Bronze moyen-Bronze final I, les Bronze final I, II, III et l’âge du Fer (Campmajo et al., 2014 a et b).  Une première lecture typologique de ces vestiges de céramique modelée, dans l’ensemble très fragmentés, a permis de saisir de manière globale les traits caractéristiques des formes et des décors qui, sans surprise, ont déjà été identifiés lors des premières fouilles de l’éperon. En fait partie notamment la céramique dite à « décors cerdans », qui reste omniprésente parmi les vestiges céramiques découverts entre 2011 et 2013.

Regroupement des tessons de céramique modelée (campagnes de fouilles 2011-2013) dont le décor peut être classé sous l’appellation « céramique à décors cerdans » (dessins et photos P. Campmajo)

Les vestiges fauniques

L’étude menée par J. Knockaert dans le cadre de sa thèse (2017) apporte, outre un accroissement des données, un regard neuf sur les interprétations archéozoologiques jusqu’ici avancées. Elle amène notamment un affinement des connaissances sur les modes d’alimentation et d’élevage, dans un contexte montagnard, pour les périodes des âges du Bronze et du Fer. Les restes fauniques pour l’instant étudiés correspondent à diverses espèces, principalement représentées par la « triade domestique (bœuf, mouton/chèvre et porc), le cheval et le chien » (idem, p. 131). La faune sauvage est aussi présente, avec notamment l’ours, le cerf, le chevreuil, des rongeurs, le crapaud commun et des oiseaux.

La dominance des taxons domestiques de caprinés et de bovinés a été mise en évidence, avec pour plusieurs restes provenant de rejets, des traces de préparation et de consommation sur les ossements étudiés. L’étude des stratégies de subsistance, plus spécifiquement analysées pour les périodes du Bronze moyen-final, montre une « nette dominance de l’élevage, orienté tout particulièrement vers les bovins » (id., p. 151). L’exploitation du lait et de la viande à l’âge du Bronze est aussi démontrée à partir de l’étude des profils d’abattage des moutons et des chèvres. La laine a pu aussi éventuellement être exploitée, comme le montreraient les nombreuses fusaïoles mises au jour sur le site. Par ailleurs, l’étude du profil de mortalité des caprinés permet à J. Knockaert de proposer encore une hypothèse concernant l’exploitation des animaux domestiques dans le cadre d’activités pastorales : la production de fumier pour l’agriculture, la pratique de celle-ci étant de plus démontrée sur le site par les analyses carpologiques.

Les restes carpologiques

Dans le cadre d’une problématique plus générale sur l’économie végétale en montagne, les données récoltées sur le site de Lo Lladre sont éminemment instructives, de ce point de vue, en raison des riches assemblages carpologiques qui ont été prélevés depuis les premières fouilles. L’analyse en cours des prélèvements permet déjà de souligner, outre la qualité de conservation des macrorestes végétaux et une bonne densité carpologique, l’homogénéité des résultats, avec la représentation des trois plantes cultivées, déjà précédemment identifiées, que sont le pois, l’orge vêtue et le blé nu. De plus, les éléments de datation connus à ce jour montrent que ces espèces cultivées sont le socle de l’économie végétale de plusieurs générations successives d’occupants du site, au moins durant la période couvrant le Bronze moyen-final.

L’étude des graines issues de Llo 1 a aussi apporté un nouveau regard sur la question des contacts que pouvaient entretenir les occupants de l’éperon de Lo Lladre avec les régions limitrophes de la Cerdagne, notamment à l’occasion de la montée des animaux aux estives. Du point de vue carpologique, ces contacts semblent être plus spécifiquement tournés vers le versant sud des Pyrénées, en Catalogne, notamment en raison de la présence de blé nu et de l’absence remarquée à ce jour de blé vêtu. La présence importante de pois sur le site de Lo Lladre va également dans le sens d’un rapprochement avec le nord-est de l’Espagne. Les données carpologiques acquises jusqu’ici mettent ainsi en évidence « l ‘originalité des productions végétales de Llo 1 par rapport au fond agricole de la fin de l’âge du Bronze connu pour la France méridionale » (Ruas et al. 2009, p.656).

Perspectives

L’analyse en cours du site d’habitat de hauteur de Lo Lladre amène d’ores et déjà à envisager la reconduction, à plus long terme, des recherches archéologiques afin de répondre aux nombreux questionnements soulevés par l’analyse conjointe des données anciennes et récentes de la fouille de ce gisement, notamment à partir des problématiques soulevées par l’étude de la stratigraphie, cette dernière s’étant révélée relativement dense et très complexe. Ces futures recherches comprendraient plusieurs approches complémentaires pour mieux appréhender l’histoire et la dynamique de l’occupation de ce site de montagne dans la longue durée : approche spatiale élargie par la prospection fine de l’éperon et des espaces l’entourant ; approche géomorphologique ; sondages dans les terrasses intégrant des analyses micro-morphologiques ; poursuite de la fouille archéologique de l’espace sommital de l’éperon, notamment pour la compréhension de la structuration interne de l’habitat et pour une approche fine de la stratigraphie permettant de répondre, entre autres, aux questions de chronologie.


[1] Ce programme a réuni plusieurs chercheurs autour de ce thème pour les habitats situés entre la moyenne et la haute montagne de cette région des Pyrénées : Juliette Knockaert (UMR 7209) et Jean-Denis Vigne (UMR 7209) pour l’étude de la faune domestique et sauvage ; Marie-Pierre Ruas (UMR 7209), Laurent Bouby (UMR 5059) et Thierry Pastor (UMR 5554) pour les analyses carpologiques ; Guy Rancoule pour l’identification de la céramique de l’âge du Fer et de l’Antiquité ; Pierre Campmajo (UMR 5608), Denis Crabol (Association du GRAHC) et Delphine Bousquet (UMR 5608) pour la direction du chantier de fouille et l’étude globale des données archéologiques. Romain Mensan (UMR 5608) a également collaboré pour l’étude micro-morphologique d’échantillons de terre, prélevés dans la stratigraphie lors de la réouverture du sondage de Llo1.

BIBLIOGRAPHIE 

Campmajo P. 1983 : Le Site protohistorique de Llo (Pyrénées-Orientales), Perpignan, Mémoire de l’EHESS, université de Perpignan (coll. Centre d’études préhistoriques catalanes, 2), 169 p.

Campmajo P., Guilaine J. 1971 : Un habitat protohistorique en Cerdagne: l’Avellanosa, Chaos de Targasonne (Pyrérnées-Orientales), Carcassonne, Laboratoire de Préhistoire et de Palethnologie (coll. Atacina, 6), 44 p.

Campmajo P., avec la collab. de Bouby L., Bousquet D., Calastrenc C., Crabol D., Llubes M., Martzluff M., Rancoule G., Rendu C., Ruas M.-P., Vigne D. 2010 : La transition âge du Bronze – âge du Fer en Cerdagne. Origine des influences, Projet Collectif de Recherche 2011 à 2013, Service Régional de l’Archéologie Languedoc-Roussillon, 212 p.

Campmajo P., Balasse M., Bouby L., Bousquet D., Bréhard S., Calastrenc C., Crabol D., Knockaert J., Llubes M., Martzluff M., Parent G., Rancoule G., Rendu C., Ruas M.-P., Vigne D., avec la collab. de Maurero J., Respaut C., 2012 : La transition âge du Bronze – âge du Fer en Cerdagne. Origine des influences, Projet Collectif de Recherche 2011 à 2013, Rapport intermédiaire, Service Régional de l’Archéologie Languedoc-Roussillon, 167 p.

Campmajo P., Balasse M., Bouby L., Bousquet D., Bréhard S., Calastrenc C., Crabol D., Knockaert J., Llubes M., Martzluff M., Parent G., Rancoule G., Rendu C., Ruas M.-P., Vigne D. 2013 : La transition âge du Bronze – âge du Fer en Cerdagne. Origine des influences, Projet Collectif de Recherche 2011 à 2013, Rapport intermédiaire, Service Régional de l’Archéologie Languedoc-Roussillon, 419 p.

Campmajo P., Bousquet D., Crabol D., Rancoule G. 2014a : Étude des poteries de Llo 1 (fouilles récentes), Premiers résultats des campagnes de fouilles 2011-2013 sur le site archéologique de Llo 1 de la fin du Bronze moyen au 2e âge du Fer et de l’Antiquité au Moyen-âge, Sources (Les cahiers de l’Âne Rouge), 2, p. 21-52.

Campmajo P., Bousquet D., Crabol D., Martzluff M., Rendu C. 2014b : Premiers éléments permettant de saisir la transition âge du Bronze-âge du Fer en Cerdagne (Pyrénées-Orientales), in La transició Bronze final-1 a edat del Ferro en els Pirineus i territoris veïns, XV Col.loqui internacional d’arqueologia de Catalunya, 17, 18 i 19 novembre de 2011, Puigcerdà, Institut d’Estudis Ceretans, p. 131-151.

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Guilaine J., Abelanet J., 1965 : La céramique poladienne du Roussillon et du bassin de l’Aude, in IVe Symposium de Prehistoria Peninsular, Pamplona, pp. 129-148.

Knockaert J. 2017 : Économie animale et gestion des troupeaux dans les Pyrénées méditerranéennes durant l’âge du Bronze (2300-700 av. J.-C.) : approches archéozoologiques et contributions des analyses isotopiques de l’émail dentaire (δ18O et δ13C), Thèse de doctorat, Muséum national d’histoire naturelle, 401 p.

Ruas M.-P., Bouby L., Campmajo P. 2009 : Agriculture en montagne Cerdane au Bronze final: les données carpologiques de Llo-Lo Lladre (Pyrénées-Orientales), in De Méditerranée et d’ailleurs … : mélanges offerts à Jean Guilaine, Toulouse, Archives d’Ecologie préhistorique, p. 639‑660.      

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